PowerShell est l’un de mes outils préférés. En effet, cet outil comme tout langage de script permet d’automatiser des tâches fastidieuses et de rentrer dans des processus DevOps.
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Ce qui le rend si puissant, c’est également le fait de rentrer dans la stratégie que Microsoft trace depuis 2001 : mettre .NET partout afin qu’un utilisateur de .NET puisse travailler sur tous les outils/plateformes
Cet outil permet donc de faire de l’automatisation sur l’ensemble des applications basées sur .NET.
Depuis 2006, Microsoft fait une incursion dans le monde du libre :
- Ce qui donne lieu à des accords avec des géants du libre comme Novell (en 2004)
- Ce qui a fait de Microsoft vers 2011 l’un des plus gros revendeurs de licence Suse Linux
- Ce qui a permis à Microsoft (2012) de rentrer dans le Top 20 des contributeurs au noyau linux
- Ce qui a permis à Microsoft de construire des produits comme SQL Server sous Linux, Visual Studio Code, .Net Core
Toutes ces initiatives se rejoignent au fur et à mesure, et aujourd’hui, c’est PowerShell qui se met au diapason. Microsoft en effet a créé une version de PowerShell compatible Linux. Mais ce n’est pas ça la nouveauté, une version sous linux existe depuis 2016 (basée sur .Net Core).
La vraie nouveauté est ailleurs : PowerShell Core 6.0 est sorti, et avec cette version, Microsoft annonce que Windows Powershell (la version non linux) n’aura à l’avenir plus de fonctionnalités supplémentaires.
L’avenir est donc chez Microsoft au PowerShell multi-plateforme ce qui signe la continuation d’une stratégie initiée en 2004.